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Marbella's life
3 juin 2010

J+3

IMG011

Temps magnifique mais vent à décorner les bœufs. Grosse flemme… C’est décidé, aujourd’hui on part en ballade ! J’arrive au club désert. J’aime bien le calme qui y règne. Je prends mes carottes et un licol et zou, je découvre la joie de traverser tout le paddock pour aller chercher mon pouney qui, forcément, est le seul avec un autre copain, à se trouver tout au fond tout au fond…

C’est parti pour un bon pansage, et là, oh joie! Mon pouney est blessé, balafré, tout abîmé… Bon, ok, j’exagère un peu, c’est juste éraflé sur l’arrière de la cuisse gauche et sur le canon droit. Il y a de la crème dessus, ok, c’est du déjà vu et déjà soigné. Ca me rassure.

Pansage fini, je selle et hop, je prends mon poney magique sous le bras et on s’en va. Je découvre les joies du « toi aussi pars à l’aventure dans un coin paumé que tu connais pas avec ton pouney ! ». On suit la route, on prend la première à droite et on suit nos pieds… Là où le vent nous portera, nous irons.

Pour faire court : ballade sympa, miss Bella a eu « peur » successivement des tuyaux noirs d’irrigation des champs, puis des pompes qui servent à remplir ces tuyaux et enfin d’une poignée de cerises sur le sol. En revanche, les deux énormes dogs argentins qui se sont jetés contre le grillage à notre passage l’ont à peine émue. Il y a une pompe, plus grosse, plus bariolée et plus dégagée  des hautes herbes que les autres, devant laquelle elle a catégoriquement refusé de passer. Sinon, à chaque fois elle m’a fait : 1) je pile net 2) je regarde le « crocodile » 3) je passe ou je fais un magnifique demi-tour. Les deux-trois demi-tours auxquels j’ai eu droit ont vite été oubliés : je remet Marbella dans le bon sens, la « force » à avancer tout en lui laissant la possibilité de regarder le « monstre » et ça passe. Elle a été sage quand les voitures nous ont doublées ou croisées très vite et quand une dame qui cherchait son chemin nous a couru après (!).

Finalement on est rentrées, gratouilles, pansage, broutage et c’est le moment de se dire au revoir… Elle n’est même pas partie tout de suite rejoindre ses copains quand je l’ai lâchée, elle est restée avec moi pour quelques caresses. Je m’en veux un peu, je n’avais plus de carottes (j’avais eu faim dans le bus…), donc elle n’a pas eu la dernière du « au revoir »… Je me rattraperai la prochaine fois !

elle a une bouille à croquer...


ps: j'ai eu un accident de téléphone portable sur le retour à vélo... jesors


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